"Le rapport au signe est perçu comme la forme d'une idée. C'est surtout autour de cette notion que le travail s'est développé. Il ne s'agit pas simplement d'une projection mentale. La composition est basée sur des choses puisées dans le réel, le végétal, l'animal, l'organique, le paysage, les sensations. Ensuite, au travers du rêve, de la mémoire, du souvenir, du temps qui passe, de l'histoire et de la culture, elle se transforme pour s'épanouir dans les formes que je crées. Cette dimension particulière, j'espère que le spectateur pourra lui-aussi l'éprouver en se plaçant devant les tableaux."
Les myth(é)ologies de Jean-Paul Thaéron
S'il fallait constituer un glossaire pour l’œuvre de Jean-Paul Thaéron, nous y retrouverions à profusion des termes de minéralogie, de paléontologie, de stratigraphie ou de tectonique. À regarder sa peinture trop rapidement nous ne pourrions qu'être submergés - voire irrités par tant de volubilité dans l'iconographie désignée : depuis les très grands formats jusqu'aux petites huiles sérielles, projectiles, météorites, pavois, chaudrons, anémones de mer, coulées de lave prolifèrent et transitent en une incessante arborescence visuelle. (...)
Entre l'éloquence académique défendant « l'effet », et le risque de l'instabilité, de l'incongruité demeure la peinture. Celle de Jean-Paul Thaéron ne s'économise pas.Faite d'exagération et de déplacements constants dans les figures récurrentes évoquées plus haut, elle trouve sa singularité à la fois dans son processus de création et son dispositif formel.
Repérons quelques indices dans ce travail prolifique. D'abord et peut-être avant tout, ce goût presque immodéré pour la couleur qui pourrait se décliner en chapitres. Les grandes peintures sont de vastes paysages dont les frontières entre zones fortement éclairées et pénombre relèguent à chaque fois notre regard vers ce qui suit. En effet, le travail du peintre est d'abord une construction picturale par analogies successives, une série de déductions qui trouveraient leur résolution dans la lecture attentive d'éléments collatéraux. Chaque paysage ou peinture peut se lire, ou plutôt se décrypter de manière autonome, mais peu à peu nous nous perdons ou nous nous épuisons au jeu de l'identification des « figures imposées » (serait-ce un menhir, un volcan, un tumulus ?...). La polymorphie mise en place ici décline plutôt des qualités intrinsèques à la couleur. Tonalité, luminosité ou saturation.
Chez Jean-Paul Thaéron, cette couleur est à la fois tellurique, minérale ou astrale. Valeurs choisies du vert phtalo aux terres de Sienne, en passant par des jaunes vifs ou bleus de Prusse... Couleurs élues non seulement pour répondre aux exigences du motif mais aussi pour satisfaire l'espace illusionniste.
Et pourtant ces grands espaces semblent nous échapper... dans cet univers onirique où chaque élément participe à sa manière à une odyssée improbable, nous ne parvenons pas à trouver un sol stable. Tout flotte dans ce magma coloré. Des rochers impressionnants se transforment en étoiles de mer mouvantes, bannières et pavois gisent ou se déploient sur fonds de ciels ou abysses incertains. (...)
Les passages d'une « tonalité » à l'autre se font parfois à notre insu, non parce que le jeu pictural serait savant ou opaque mais simplement parce qu'est toujours privilégiée la lecture d'un univers proche d'un roman picaresque : vapeurs, oiseaux exotiques, draperies glissent entre mythologie et géologie...
Ces espaces de représentation, fragmentés ou recomposés nous rappellent aussi que Jean-Paul Thaéron est sculpteur. Indissociables l'une de l'autre, peinture et statuaire répondent aux mêmes désirs de capter puis de laisser échapper quelques émanations du monde.
Sans doute la terre armoricaine, où granit et abers parfois se confondent, n'est pas étrangère à ce dédoublement. Qu'importe. C'est la traversée qui compte. Telle la navigation proposée par Thaéron qui pousse la métaphore jusques et dans la manipulation du stylet qui ouvre portail et icônes de son site.
Claire Nédellec
Peinture
2025. Acrylique sur toile, 92 x 65 cm.
Peinture
2025. Acrylique sur toile, 92 x 65 cm.
Peinture
2025. Acrylique sur toile, 92 x 65 cm.
Peinture
2025. Acrylique sur toile, 92 x 65 cm.
Peinture
2025. Acrylique sur toile, 92 x 65 cm.
Peinture
2025. Acrylique sur toile, 92 x 65 cm.
Peinture. 05 2025. Acrylique sur toile, 200 x 260 cm.
Peinture. 05 2025. Acrylique sur toile, 200 x 230 cm.
Peinture. 11 2024. Acrylique sur toile, 33 x 22 cm.
Peinture. 11 2024. Acrylique sur toile, 33 x 22 cm.
Peinture. 04 2024. Acrylique sur toile, 200 x 185 cm.
Peinture. 05 2024. Acrylique sur toile, 100 x 100 cm.
Peinture. 10 2023. Acrylique sur toile, 150 x 200 cm.
Peinture. 06 2023. Acrylique sur toile, 150 x 200 cm.
A droite : Peinture. 12 2020. Acrylique sur toile, 200 x 150 cm.
Dessous, de gauche à droite : Peinture. 05 2020. Acrylique sur toile, 155 x 195 cm ; Peinture. 08 2020. Acrylique sur toile, 190 x 230 cm ; Peinture. 09 2020. Acrylique sur toile, 230 x 300 cm.
Triptyque. 2020. Acrylique sur OSB fixé sur châssis, 170 x 125 cm chaque.
Ci-contre : Peinture. 10 2019. Acrylique sur toile, 195 x 150 cm.
Dessous à gauche, Peinture. 07 2020. Acrylique sur toile, 155 x 195 cm. Au centre : Peinture. 09 2020. Acrylique sur toile, 230 x 300 cm. A droite : Peinture. 08 2020. Acrylique sur toile, 250 x 310 cm.
Peinture. 01 2021. Acrylique sur toile, 155 x 200 cm.
Peinture. 10 2020. Acrylique sur toile, 225 x 300 cm.
Peinture. 11 2020. Acrylique sur toile, 150 x 200 cm.
Peinture. 12 2020. Acrylique sur toile, 150 x 200 cm. .
Souvent les corps représentés sont présentés les uns à côté des autres. Ils forment une frise. La mise ne scène est ordonnée et frontale. Les effets d'ombre et lumière donnent du relief aux figures. Ils accentuent leur présence.
Ci-dessous : Peinture. 02 2016. Acrylique sur toile, 201 x 410 cm. (Formes : blanc -noir. Fond : vert olive).
Peinture. 01 2017. Acrylique sur toile, 200 x 195 cm.
Peinture. 2011. Acrylique sur toile, 195 x 145 cm.
Peinture. 03 2017. Acrylique sur toile, 190 x 197 cm.
Peinture. 09 2016. Acrylique sur toile, 196 x 312 cm.
Au cours des années 2000, la production s'avère foisonnante. C'est une décennie marquée par une intensification du travail pictural. Après un fort investissement dans la sculpture, le temps est venu d'explorer de nouveaux domaines. La peinture se prête merveilleusement à ce projet. Libérée des contraintes liées à la pesanteur et à la physique des matériaux, l'image bi-dimensionnelle facilite le surgissement des espaces imaginaires et des inventaires les plus extravagants.
Peinture. 03 2013. Huile sur toile, 230 x 190 cm.
Peinture. 07 2014 - 04 2015. Huile sur toile, 230 x 190 cm.
Peinture. Circa 2014.
Peinture. 05 2012. Huile sur toile, 230 x 190 cm.
Peinture. 11 2011. Huile sur toile, 230 x 190 cm.
Peinture. 2012. Huile sur toile, 230 x 190 cm.
Peinture. 04 2010. Huile sur toile, 130 x 97 cm.
Peintures. 2009. Huile sur toile. 162 x 130 cm chaque.
Répertoires de formes à la manière des fiches encyclopédiques du siècle des Lumières. Regardez, par exemple, une pierre, un galet, un dolmen sous tous ses angles. La variété de leurs facettes révèle des aspects souvent très différents. Prendre le temps de l'observation. Noter les résultats.
Cet ensemble (chaque peinture mesure 162 x 130 cm.) réalisé en 2005 porte sans doute les traces de mes premiers séjours au Mali. Il affiche la marque de ce que j'éprouve au contact de ce pays si attachant. Les ambiances précédentes qui émanaient d'un univers moyenâgeux, comme il transparaît dans les vieux récits des Mabinogion gallois, se transforment sous le climat de Bamako.
Les premières peintures de ce groupe ont été faites avec des formes simples de dimensions modestes sur des surfaces dépouillées. Et puis elles ont grandi, occupant l'espace de la toile avec plus d'amplitude et de fantaisie (de 2004 à 2006).
Triptyque. 04 2003. Huile sur toile, 200 x 118 cm chaque.
Les productions sous forme de triptyque sont fréquentes dans l'oeuvre de Jean-Paul Thaéron. La répétition d'un motif avec des variantes permet d'approfondir les angles de vues de la "chose" en question.
Ci-dessous : Peinture. 2002. Huile sur toile, 162 x 130 cm.
Puis : Triptyque. 11 2003. Huile sur toile. 116 x 89 cm. (chaque)
Les paysages sont peuplés de figures sorties de la nuit des temps, des rêves et des cauchemars. Hanté par ces images troublantes, Jean-Paul Thaéron les peins sur de grands tableaux, comme pour exorciser leur fatalité.
Paysage mythologique. 2000. Huile sur toile, 200 x 250 cm.
Paysage mythologique. 2000. Huile sur toile, 200 x 250 cm.
Paysage mythologique. 2000. Huile sur toile, 162 x 130 cm.
Mystère. 2001. Huile sur toile, 162 x 130 cm.
Feu. 2001. Huile sur toile, 162 x 130 cm.
Dans la nuit. 2001. Huile sur toile, 162 x 130 cm.
Autoportrait. 2001. Huile sur toile, 162 x 130 cm.
Crânes. Circa 2000. Huile sur toile, 200 x 250 cm.
Crânes. Circa 2000. Huile sur toile, 250 x 200 cm.
Paysage avec roches et oiseau. 1998. Huile sur toile, 250 x 200 cm.
Pendant plusieurs années, la peinture va porter les traces d'une présence affirmée de la nature.
Avec sa pratique intensive du kayac de mer le long de la Côte des Abers, puis de la navigation côtière à bord du navire "le Dauphin" en mer d'Iroise, Jean-Paul Thaéron s'inspire de la beauté des paysages, des falaises battues par les vagues, des mouvements amples des marées. Fou de Bassan, cormoran, et dans la profondeur aquatique le monde des poissons, la faune qui peuple ces parages l'émerveille. Le trafic maritime sous tous ses aspects, la plaisance, la pêche et la récolte du goémon, favorise l'activité. Souvent des croquis rapides, des notes prises sur le vif viennent enregistrer certains de ces moments mémorables. Ensuite à l'atelier, les dessins se transforment. Ils tiennent compte d'autres données, et de nouvelles perspectives se font jour.
Grandes roches. 1998. Huile sur toile, 250 x 180 cm.
Grandes roches. 1998. Huile sur toile, 250 x 200 cm.
Grandes roches. 1998. Huile sur toile, 250 x 200 cm.
Sur les pavois. 1999. Huile sur toile, 185 x 240 cm.
Sans titre. 1999. Huile sur toile, 190 x 250 cm.
Voyage. 1989. Huile sur toile, 185 x 250 cm.
Peinture. 1996. Huile sur toile, 162 x 130 cm.
Peinture. 1996. Glycéro sur toile marouflée sur CP monté sur châssis, 153 x 100 cm.
Peinture. Glycéro sur toile marouflée sur CP monté sur châssis, 1996. 111 x 153 cm.
Peinture. 1995. Glycéro sur toile marouflée sur CP monté sur châssis, 147,5 x 102 cm.
Peinture. 1996. Huile sur CP monté sur châssis, 173 x 145 cm.
Peinture. 11 1996. Huile sur CP monté sur châssis, 132 x 115 cm.
Peinture. 11 1995. Huile sur bois monté sur châssis, 108 x 79 cm.
Peinture. 1995. Huile sur CP monté sur châssis, 95 x 95 cm.
Peinture. 10 1996. Huile sur feutrine, 104 x 100 cm.
Peinture. 1994. Huile sur CP monté sur châssis, 97,5 x 77,2 cm.
Peinture. 1994. Huile sur CP monté sur châssis, 104,5 x 78,5 cm.
Peinture. 1990. Huile, bois et aluminium sur toile marouflée sur CP monté sur châssis, 153 x 220 cm.
Ci-dessus : Sans titre. 1989. Huile sur toile marouflée sur CP monté sur châssis. 150 x 310 x 33 cm.
Ci-dessous : Twirling. 1989. Huile sur CP monté sur châssis, 150 x 310 cm.
Paysage
Ce sont des formes bien étranges et qu'on dirait échappées d'une bande dessinée loufoque. Pour peu qu'elles parlent, ce doit être avec de longs phylactères comme parfois les anges dans les peintures du moyen-âge. Mais peut-être que ce sont des créatures encore inconnues de nous... Seraient-elles donc des signaux placés sur notre chemin et dont l'unique fonction serait de susciter l'interrogation ?
Jacques Jacob
Peinture I. 1988. Huile sur CP monté sur châssis, 146 x 97 cm.
Peinture V. 1986. Huile sur CP monté sur châssis, 146 x 114 cm.
Scène animée. 1985. Encre de Chine et gouache sur papier, 65 x 50 cm.
Définir un lieu avec des formes stables ou animées. Des éléments de décors, des blocs, des socles sur lesquels se dressent des figures. Parfois au loin une ligne d'horizon.
Observer les mutations d'un organisme, son développement et sa croissance. Les configurations ambiguës. L'ambivalence des règnes.Travailler à la limite d'un territoire imagé. Glisser insensiblement d'un monde à un autre, d'une réalité à l'autre.
Ici, plusieurs "Scènes animées" (1985-1987), encre de Chine et gouache sur papier, 65 x 50 cm.
Jean-Paul Thaéron ne contourne jamais la peinture. Il se contente d'en trouver la matière, jusqu'à ce que la crampe se résolve en transe. (...) Touché au coeur par les pistolets de Stella, ayant assez vu le pattern pour percevoir ce qu'il peut avoir de niaisement mattern, il a résolument opté pour le cache/mire, où s'évanouissent les repères, dans le noeud de la sclérotique, dans l'opacification du cristallin, à force, dans le trouble de la conscience, un peu dans les boucles du Pandit Pran Nath, un peu dans le toro de fuego, un peu dans les soleils nervaliens. (...)
Un moment, scandale exotique ou coup de bambou, il a l'idée d'un canapé puis il s'assoit dessus l'idée, puisqu'on peut toujours se taper tranquillement ses odalisques dans le mobilier imaginaire d'un hammam moite d'enfilades, de vapeurs et de menthe. (...)
Puisqu'il croit à la vie éternelle et c'est pour ça que je l'aime, il ne fait jamais que tendre à s'emmêler les pinceaux, entre la poudreuse et la glace, entre le roc et la confiotte, dans les névés.
Gilles Cornec, janvier 1981
1 - Arabesque. 1980. Acrylique sur feutrine marouflée sur CP monté sur châssis, 200 x 136 cm. ; 2 - Arabesque. 1980. Acrylique sur toile marouflée sur isorel monté sur châssis, 233 x 123 cm. ; 3 - Arabesque. 1980. Acrylique sur papier peint marouflé sur CP monté sur châssis, 250 x 214 cm.
"Les peintures de l'année 1979 sont caractéristiques d'une période de transition. Je prends mes distances vis-à-vis du principe de collectage que j'ai pratiqué précédemment sur le littoral. Les catastrophes écologiques provoquées par la pollution et les marées noires à répétition n'engagent plus à flâner le long des côtes.
La transition s'impose. De façon très littérale, le travail va alors se développer sur l'idée du passage. Le rapport au lieu devient plus abstrait. Inutile de recourir directement aux objets. Moins de Matière, plus de Principe.
Je peins des Portes, des Passages. J'évoque des abris, des refuges comme "La Cabane Bambou". Des impressions lumineuses, des évocations d'évolution. Quitter un espace pour en découvrir d'autres. Capter une atmosphère."
Les unités de signes sont définis. Le système donne la possibilité d'explorer un registre de configurations variées. Motifs semi-répétitifs déclinés à travers des variations spontanées. Lentes transformations, sans conclusion déterminée.
Le dessin est pratiqué comme un exercice indispensable à la réflexion plastique. Il fait partie du travail quotidien.
Un subjectile, un marquant, il n'en faut pas plus pour dessiner. Ensuite, le choix du support varie selon l'inspiration. Il va du papier de petit format au lé d'intissé de grande dimension. L'outil est choisi en fonction du projet : crayon, plume, pinceau, marqueur. Une mine graphite ou de l'encre de Chine. Spontanéité, rapidité... La vitesse joue un rôle important dans la pratique. Il s'agit de saisir l'essence même de l'intention initiale. Capter le reflet de la source.
Ces quatre dessins de 2011 ont été réalisés à partir de dessins à l'encre de Chine photocopiés et agrandis. Les papiers découpés ont été marouflées par la suite sur des feuilles de carton de 115 ou 120 x 83 cm.
Une hauteur de deux mètres. Des formats à taille humaine. Un corps à corps avec le motif.
Le dessin permet de dire l'évolution d'une idée. Il participe à son avènement. Dans le déploiement de la répétition et de la déclinaison. ombre et lumière impulsant une énergie primordiale. Représentation. Trace. Indication. Développement des formes. Approche d'une conclusion toujours provisoire.
Dessin linéaire ou ombré, au trait ou avec des dégradés, tout est possible.
Du petit au grand format, selon les circonstances et les nécessités.
"Ces encres de 1989 étaient travaillées à l'horizontale. Elles font 120 x 150 cm, ou 150 x 200 cm. Je tournais autour sans me soucier d'un placement "logique" des formes. Selon le bord d'où je dessinais, je privilégiais délibérément un positionnement. Parfois, je commençais en plaçant au centre un chiffon maculé de peinture. Au final, redressées sur le mur, elles supportent plusieurs possibilités d'accrochage."
L'artiste Jean-Paul Thaéron vous présente ici le parcours d'une vie consacrée à la création plastique.
Un inventaire conséquent de l'activité picturale.
Un vaste panorama des pièces en volume.
La liste des expositions, la bibliographie, etc.
La présentation des oeuvres au fil des ans.
La découverte du lieu de la création.
Téléphone: 06 74 01 76 80
Courriel: jeanpaul.thaeron@orange.fr
Adresse: 235 Z.A. kerdrioual 29290 Lanrivoaré
©Jean-Paul Thaéron. Tous droits réservés.
Nous avons besoin de votre consentement pour charger les traductions
Nous utilisons un service tiers pour traduire le contenu du site web qui peut collecter des données sur votre activité. Veuillez consulter les détails dans la politique de confidentialité et accepter le service pour voir les traductions.